Aujourd’hui marche nordique au Sapin du Garde, (Marsannay la Côte) où Jean-Paul, Jacques, Chantal et moi avons retrouvé Christian qui nous a efficacement guidés sur le sentier Batier entre combes Pévenelle et Semetrot.
La météo était très menaçante mais les incantations de Chantal ont, comme d’habitude, produit leur effet repoussant ainsi nuages, pluie et vents.
Un coucou gris, annonciateur du printemps, nous a même accueilli dans la combe Semetrot puis accompagné de son chant dans le bois Sauterot. Chez moi, en Charente, on dit que « si un promeneur a de l’argent en poche et s’il a mangé lorsqu’il entend le premier coucou de l’année, il sera riche l’année entière ». Et bien c’est râpé pour cette année !
Les habitants de Marsannay sont des Marcenaciens, mais ils préfèrent le sobriquet de « Pataras », allez savoir pourquoi… Ceux de St Apo de font bien appeler les Epleumiens et ils ne savent pas pourquoi !
Le Sapin du garde : Etre marcheur peut s’avérer « à risque », du côté du Sapin du Garde. Il parait que l’on y fait parfois de curieuses rencontres, avec de drôles de messieurs… ! Pour toute info complémentaire, voir Franck…
Pour info, le Café du Rocher à Marsannay est l’un des plus anciens cafés de France (1830). Ce serait le troisième café « historique » français encore existant après le café Procope de Paris (1686) et la café de la Table Ronde de Grenoble (1789).
Nous avons cheminé dans le vignoble de Marsannay. C’était un peu tôt pour le grappillage, d’après Jean Paul. Selon les spécialistes du BIVB « Les Marsannay rouges sont de couleur intense, au bouquet délié de fruits rouges (griotte, fraise) et noirs (cassis, myrtille). Les Marsannay blancs, d’un beau doré, ont un beau nez ouvert et franc évoquant la banane, l’ananas et la citronnelle. ».
Bon, maintenant, si vous voulez retrouver le goût des griottes, des fraises, du cassis, de l’ananas et des bananes, vous n’êtes pas obligés de boire du Marsannay.
« Comment des gens « chic » peuvent devenir complétement pétés ». Elle n’a pas l’air pourtant… (Traduction perso, merci à Françoise Pellan de confirmer ou de corriger ma traduction).
Pour soutenir, malgré tout, la candidature des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2014 (rien à payer), aller sur : http://www.climats-bourgogne.com/fr
Une plante, comme celle-ci (l’inule des montagnes), y est protégée, mais seules quelques rares primevères (coucou) ont été vues, et uniquement par Jean-Paul.
A bientôt.
Serge
« Une des plus fines expériences de la vie
est de cheminer avec quelqu’un dans la
nature, parlant de tout et de rien. » (Christian Bobin)